CENI : Ebuteli propose la rotation des leaders religieux pour réduire les interférences politiques

CENI en vue de limiter les interférences politiques : Ébuteli préconise la rotation au sein des instances de décision

La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) de la République Démocratique du Congo (RDC) envisage des réformes pour réduire l’influence politique qui pourrait compromettre la neutralité de ses opérations. À cet égard, le président de la CENI, Dénis Kadima, a évoqué la nécessité d’établir un cadre de fonctionnement où les décisions sont prises sans pression extérieure. Ce projet est crucial pour garantir des élections transparentes et équitables dans le pays.

Dans ce contexte, le président du répertoire politique Ébuteli, Francis Kalombo, a proposé une solution consistant en la rotation des membres au sein des instances décisionnelles de la CENI. Cette rotation vise à diversifier les points de vue et à empêcher toute forme de collusion avec des parties prenantes politiques. Selon ses propos, un système de rotation pourrait également contribuer à dynamiser l’environnement électoral, en favorisant l’émergence de nouveaux leaders et en réduisant le risque de conflits d’intérêts.

Cette proposition soulève des interrogations sur la capacité des membres de la CENI à travailler ensemble de manière cohérente, tout en préservant l’intégrité du processus électoral. Les acteurs politiques et la société civile attendent de cette réforme qu’elle apporte une réelle nouveauté dans le paysage électoral congolais, souvent marqué par des tensions et des contestations. Les observateurs voient dans cette initiative une opportunité de restaurer la confiance des électeurs envers les institutions chargées de l’organisation des élections.

En conclusion, alors que le pays se prépare pour les prochaines élections prévues en 2023, les discussions sur les réformes de la CENI revêtent une importance particulière. L’implémentation d’une rotation au sein de cette institution pourrait être une voie vers une gestion plus équitable et transparente des élections, tout en limitant les influences des acteurs politiques. Les discussions à ce sujet se poursuivent, avec l’espoir que les choix qui seront faits mèneront à un cadre électoral plus fonctionnel.