RDC : Walikale, des infirmiers otages des rebelles de la FACM23 au centre de santé de Laïyala
Dans la commune de Laïyala, située dans la province du Nord-Kivu en RDC, la situation des infirmiers est devenue critique suite à leur enlèvement par des membres du groupe rebelle FACM23. Ces événements, survenus le 21 avril 2025, font écho à des inquiétudes plus larges concernant la sécurité des travailleurs de la santé dans des zones vulnérables, où les conflits armés sont de plus en plus fréquents.
Un acte qui fragilise le système de santé local
Les trois infirmiers kidnappés assurent des services vitaux dans un centre de santé qui souffre de pénurie en personnel médical. Leur absence met en péril l’accès aux soins essentiels pour les habitants de Laïyala. Selon des sources précises, les rebelles ont exigé des rançons, ajoutant une pression supplémentaire à des communautés déjà éprouvées par des crises humanitaires.
Réactions des autorités et organisations humanitaires
Les autorités locales ont réagi en lançant un appel à l’aide, sollicitant l’intervention des pouvoirs publics pour assurer la sécurité des travailleurs de la santé. Des organisations humanitaires, quant à elles, alertent sur la nécessité de protéger ces acteurs de la santé, qui jouent un rôle vital dans les soins de la population malgré des conditions périlleuses. Les agences s’inquiètent également des conséquences à long terme si ces actes de violence persistent.
Une réalité qui s’aggrave
L’emprise des groupes armés sur des régions comme Walikale soulève une problématique qui va au-delà du simple acte d’enlèvement. Les infrastructures de santé, déjà fragilisées par des années de conflit, n’arrivent pas à fonctionner correctement, entraîne une détérioration des services. Pour les acteurs de la société civile, il est impératif d’instaurer des solutions durables qui garantissent la sécurité des travailleurs de la santé et le bien-être des populations vulnérables.