Uvira : le ministre de la Défense place les Wazalendo sous le commandement de l’armée nationale
Le ministre congolais de la Défense, qui a récemment visité Uvira dans la province du Sud-Kivu, a annoncé une nouvelle organisation pour les Wazalendo, des groupes d’autodéfense locaux. Cette décision vise à intégrer ces milices dans l’armée nationale, marquant une étape importante dans la gestion des groupes armés dans la région. Le commandement des Wazalendo sera désormais sous l’autorité de l’armée régulière pour favoriser une meilleure coordination lors des opérations de sécurité.
Une réorganisation stratégique
Lors de sa visite, le ministre a explicitement indiqué que les Wazalendo doivent désormais opérer sous le commandement de l’armée nationale. Cette directive s’inscrit dans une initiative plus large visant à stabiliser la zone et à rendre les opérations militaires plus efficaces. Le ministre a insisté sur le fait que l’intégration des Wazalendo permettra d’harmoniser les efforts de sécurité entre les différents acteurs de la région.
Les enjeux de la sécurité locale
Uvira, comme d’autres localités du Sud-Kivu, est souvent confrontée à des violences sporadiques et à des actes d’insécurité. La montée de divers groupes armés a compliqué la tâche des forces de sécurité. En intégrant les Wazalendo à l’armée, le ministre espère renforcer les capacités de réponse face aux menaces. Les communautés locales, qui comptent sur la protection de ces groupes, attendent des résultats concrets de cette nouvelle structure de commandement.
Un soutien sujet à vigilance
Il est important de surveiller l’évolution de cette initiative. Les Wazalendo ont souvent été perçus comme des acteurs controversés, parfois en conflit avec les forces régulières. Le ministre de la Défense a assuré que des mesures seraient prises pour éviter tout abus de pouvoir. Ce partenariat devra être géré avec soin pour s’assurer que le respect des droits humains soit une priorité dans le cadre de ces opérations.
Un appel à l’unité dans la colère
Face aux défis multiples et à la colère qui se fait sentir dans certaines communautés, ce changement de commandement pourrait également servir d’appel à l’unité. En créant une coalition solide entre l’armée et les Wazalendo, le ministre espère rassembler les forces autour d’un objectif commun : la paix et la sécurité. C’est un moment peu ordinaire pour les acteurs impliqués, car leur cohésion pourrait déterminer le succès des efforts sécuritaires dans les mois et années à venir.